Bon voilà j'ai écris ça aujourd'hui, ce n'est pas de la grande litérature mais écrire me fais oublier mes problèmes. N'hésitez pas à commenter, toute critique est bonne à prendre !
D'avance je m'excuse pour les fautes d'orthographe que je n'ai pas vu (et il doit y en avoir beaucoup =$ dsl Euregan)
Des cris retentirent autours de moi. Pendant quelques secondes je me senti coupé du monde dans lequel je vivais.
Qu'avais je fais ?
C'était la panique dans cette pièce, les gens hurlaient, couraient, me poussaient.
Je sentis un bras passer autours de mon cou et une personne me tira en arrière. C'est à ce moment là que ma main gauche libéra ce qu'elle tenait si fermement, comme si c'était ma vie, comme si cet objet faisait partit de moi.
Un bruit sourd retenti quand il toucha le sol. On me plaqua par terre, la tête de profil à ce qui semblait être la piste de danse.
Où étais-je ?
C'est comme si je venais de me réveiller, mais avec quelqu'un qui m'empêchait de bouger, j'étais toujours plaqué au sol, le pied d'une personne sur le creux de mes reins et les bras croisés dans le dos, tenus fermement, j'avais mal.
De la douleur, oui c'est ce que j'ai ressenti et c'est là que les ennuis on commencé.
Un homme en pleurs arriva et me releva d'un coup sec, il parlait si fort mais je restai de marbre, il montra du doigt une personne.
C'est là que je compris.
Cette femme, si belle soit elle, est l'amour de ma vie, je l'aime : brune aux cheveux bouclés, la peau claire et avec de beaux yeux verts. Cette femme que je vois tous les jours, dont la peau si douce me rappelle celle d'une pêche, cette même femme que j'avais rencontré pour la première fois à l'age de 18 ans, dans un bar. Je m'en souviens comme si c'était hier, même si aujourd'hui je n'ai que 22 ans. Elle était en terrasse avec ses amies et je la voyais rire comme je n'avais jamais vu personne rire comme cela. Tout simplement un ange, qui me regardait du coin de l'oeil.
Agenouillé de force par terre je vi l'amour de ma vie allongée baignant dans son sang, les yeux fermés, l'air sereine : même dans la mort elle ressemblait à un ange.
Et c'est moi qui l'ai tué, avec cette arme qui se trouvait à quelques centimètres de moi, encore chaude par les coups portés.
J'ai tiré quatre fois. Deux des balles se sont logées dans le mur mais les deux autres ont atteint leur cible et lui furent fatals. Elle portait toujours cette belle robe blanche que je lui avais offerte, maculée de rouge maintenant.
Je poussai un cri. Les gens autours de moi me lançaient des regards effrayés, beaucoup pleuraient.
Par ma faute ?
Après tout je venais d'enlever une vie, une vie qui m'était chère. Pourquoi ?
Il me sembla que c'est ce que cet homme essayait de savoir.
Une douleur me frappa au visage. Un filet de sang dégoulina de ma lèvre, il venait de me frapper.
Je ne supportais pas cet homme, il parlait beaucoup et trop fort, il s'agitait et me frappa de plus belle.
Le décor de cette pièce m'était familier, en effet je me trouvais dans une de ces boites de nuits branchées fréquentées par les plus riches.
En effet, j'ai de l'argent, j'ai toujours eu ce que je voulais, sauf elle. Lorsqu'elle me regardait du coin de l'oeil sur cette terrasse à l'age de 18 ans, c'était parce qu'elle parlait de moi. Elle rigolait parce qu'elle se moquait de moi. Imagina t'elle un instant qu'après cela je la suivrai tous les jours et cela durant quatre années ? Que c'est moi qui lui ai envoyé cette robe blanche, et que c'était moi l'inconnu qui lui avait donnée rendez vous ici.
En tout cas ce qu'elle n'imaginait sûrement pas c’était que sa vie s’arrêtera là.
Aujourd'hui, les mois ont passé et je suis seul sur cette chaise. Je ne me souviens toujours pas de tous les détails, celui qui m’est revenu est le cri qu'elle a poussé avant de s'effondrer à terre et moi restant debout à l'admirer une toute dernière fois. Peut on tuer par amour ? En tout cas après l'avoir fait on ne se sent plus l'envie de vivre. Lorsqu'on se lève le matin, notre vie n'a plus aucun sens. Est ce que je regrette ? Peut être. Mais je sais que maintenant je n'y penserai plus. Toujours sur cette chaise, entre quatre murs et vêtu de cet uniforme, je suis sensé prendre mon repas comme tous les jours maintenant. A 12h09 exactement on m'apporte mon plateau mais aujourd'hui plus qu'un autre jour je repense a tout cela. Je prend ma tasse en aluminium de la main gauche et je la tord jusqu'a réussir à arracher un bout de celle ci, aux bords tranchants. Vous avez compris la suite : je soulève ma manche droite et pose ce qui est mon ticket pour la liberté sur l'intérieur de mon poignet. Le contact avec le métal me procure un bien être fou, je sais que tout va être bientôt terminé. J'appuie le bord de mon arme tout en le remontant vers moi et je vois le sang couler, mon sang, celui qui m'a permis de tuer la femme que j'aimais.
Je me sens faible, je vais enfin payer de ma vie tout le mal que j'ai fais. Une dernière chose me vient à l'esprit, l'air de la chanson que je fredonnais avant d'appuyer sur la détente ce soir là qui disait : "You're pulling the trigger, Pulling the trigger all wrong and boys will be boys..."