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 Les larmes de Saphir

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ShadowKing




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MessageSujet: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptyVen 23 Sep à 22:39

Voici le prologue a une petite (hum...) histoire que j'ai commencé très récemment. Le cadre de l'histoire est un univers maison pour les besoins d'un MJ (moi) qui voulait personnalisait un peu sa campagne. Voici le prologue, où l'on apprend absolument rien sur l'histoire elle même mais qui pose les (très) grande lignes de ce qui va suivre. Ceux qui suivent comprendront que l'histoire va tourner autour de quelques cailloux créés par un Dieu, mais il sera bien malin celui qui pourra prévoir la suite avec ce prologue. Enfin, ça vous empêche pas d'essayer ^^


Prologue


[…]Avant que le Multivers n’existe sous la forme que nous lui connaissons actuellement, et bien avant que n’apparaisse notre monde et les créatures qui le peuple, seul quelques centaines d’être surpuissant arpentait ce qui allait devenir notre réalité. Ce sont ces êtres que les différents clergés et groupuscule religieux se plaisent a appeler Dieux et a nous enjoindre de leur vouer nos vies en remerciement de leur bonté envers nous. Si il est difficile de nier que de telles puissances a la limite de l’omniscience puisse, plus que tout autre, mériter ce titre, il n’en est pas moins erroné de penser que l’intérêt de si puissante créature pour nous pauvres mortels, mais aussi pour les races immortelles de ce monde, puisse provenir d’une quelconque bienveillance ou de l’affection qu’ils pourraient nous porter. Un loup éprouve t’il quelque chose qui pourrait s’apparenter à la gratitude envers les proies qui lui permettent de subsister ? […]

[…]Chaque divinité poursuivait ses propres objectifs, lesquels s’opposaient presque toujours a ceux des autres Dieux. L’unique exception a cela est, selon mes connaissances limités, Haldehan, Déesse de la paix qui a toujours préféré se tenir a l’écart des conflits, ne prenant part aux querelles que lorsque sa propre tranquillité était mise en péril. Lorsque deux divinités se retrouvaient engagées dans un combat pour faire prévaloir leurs intérêts, les forces dégagées au cours du combat étaient telles que des sphères d’existence entières étaient anéanties dans les combats. Les Dieux auraient facilement pu l’accepter si cela n’entraînait pas immanquablement la destruction de divinités de moindre puissance qui se trouvaient prise dans la tourmente. Les combats opposant les Dieux les plus belliqueux détruisirent ainsi nombre de divinités au cours de luttes qui ne se soldaient jamais par la destruction des plus puissants d’entre eux, toujours capable de prendre la fuite quand le vent tournait en leur défaveur.
Beaucoup de Dieux périrent, si bien que les survivants commencèrent à s’inquiéter de sort de leur race, sans cesse diminuée par de nouvelles pertes qui avaient réduit au fil du temps le nombre de Dieux a quelques dizaines seulement. Afin d’éviter de nouvelles victimes dans un conflit au cours du quel les principaux intéressés étaient ceux qui risquaient le moins d’être tués, la décision fut prise que les Dieux ne se battraient plus eux même et qu’ils défendraient leurs intérêt en faisant s’affronter des créatures qui leur seraient soumise. Ainsi les Dieux décidèrent de créer les plus anciennes races, parfois avec succès comme pour les nains et les elfes, parfois avec des résultats qui déçurent les Dieux comme pour les abandonnés des marais Folken. Certains Dieux créèrent des races seuls afin d’être leur maître incontesté, d’autres allièrent leurs talents pour produire des individus beaucoup plus aptes a s’adapter.
[…]

[…]Cette décision était la plus sage possible, mais certains Dieux refusèrent de laisser des créatures aussi faibles se battre pour eux. Parmi ceux la le plus réfractaire était sans nul doute Skalgass, au sujet duquel, je l’espère, ce modeste traité éclairera votre illustre seigneurie. Skalgass était, même selon les critères des Dieux, doté d’une remarquable puissance qui n’avait cessé de croître a mesure qu’il menait a bien ses desseins. Confiant en ses pouvoirs, il entreprit de passer outre la décision des autres divinités et entrepris une nouvelle fois de saper les pouvoirs du seul Dieu qui pouvait encore s’opposer a lui, Terdrack de la guerre. La bataille qui les opposa fut rude et Skalgass prit la fuite après avoir eut la prémonition de sa mort. Conscient que ce dernier combat l’avait trop affaibli pour une fois encore échapper à la colère des autres Dieux, Skalgass créa 27 saphirs dans lesquelles il enferma son pouvoir. Une fois ces gemmes éparpillées, il succomba à la vengeance des autres divinités, qui ne découvrirent que plus tard qu’il avait disposé dans ses gemmes suffisamment de force pour revenir à la vie. […]

[…]La nature exacte des gemmes, plus communément appelées les « larmes de Skalgass », ainsi que la façon dont elle pourrait conduire à la résurrection du Dieu est difficile à cerner. Toutes les archives auxquels notre ordre a accès ainsi que toutes nos connaissances ne nous empêche pas de nous perdre en conjecture dont voici, je le pense, les plus pertinentes :
Nous pouvons être a peu près certain qui si ces gemmes renferment un pouvoir suffisant pour ramener Kalgass a la vie, il n’est pas nécessaire que toutes soient réunies pour se faire. Un être assez puissant pour prévoir avec exactitude le moment de sa mort et mettre au point un stratagème assurant son retour ne commettrai pas l’erreur d’établir des conditions si complexe pour assurer son retour qu’il est presque inconcevable qu’elles puissent être atteinte un jour par qui que se soit. Ignorant tout, ou presque, du pouvoirs de ces pierres, il est difficile de savoir si toutes ont pour rôle de ressusciter la divinité ou si certaines n’ont été créées dans un autre dessein.
Il est presque certain que Skalgass n’a pas divisé son pouvoir entre ces 27 pierres. Aussi puissant qu’il fût a l’apogée de ses forces, une telle division l’affaiblirai considérablement au moment de son retour, si retour il devait un jour y avoir. Il ne fait nul doute que si il réapparaissait diminué, une autre divinité s’empresserai de terminer ce qui avait été commencé il y a des siècles et abattrai définitivement le Dieu maudit. Hormis le fait que certaines de ces pierres doivent renfermer bien plus d pouvoir que d’autre, il nous est impossible de juger en quelles proportions varie leur pouvoir. Il nous est également impossible de savoir pourquoi Skalgass divisa la puissance dont il était si fier au travers autant d’objet, compliquant d’avantage la tâche a ceux qui devrait le ramener a la vie qu’a ses ennemis.
[…]

De la Vie et de la Mort de Skalgass le Dieu Maudit
Extraits du traité du grand Archimage Laekiles du Pic
Réalisé à la demande du roi Lorec de Terre-Levant
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amrodan
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amrodan


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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptySam 24 Sep à 16:24

à quand la suite??? ^^
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ShadowKing




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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptySam 24 Sep à 19:39

Et bien, pourquoi pas maintenant ? Après un prologue il est toujours bon de commencer le premier chapitre, où on commence l'histoire. début en deux partie : un petit texte introductif pour présenter en quelques mots la ville où se passe la suite et ce que beaucoup attende : l'apparition du personnage principal.


Chapitre 1

« Miliatidhes est une cité merveilleuse. Le roi y est un pompeux imbécile ne se rendant même pas compte qu’il est le seul à n’avoir aucun pouvoir. Le peuple est heureux d’être avilie aux pires corvées que des esclaves refuseraient dans bien d’autres lieux. La justice applique son devoir à la lettre, compter l’or qu’on lui tend en sous-main et regarder ailleurs. La garde pavane benoîtement dans les rues de la cité, rétablit l’ordre quand deux ivrognes s’entretuent et ne se mêle jamais de trop près aux affaires des puissants. Les guildes de forbans y prolifèrent, ne rencontrant de véritables obstacles que dès lors qu’elles osent se dresser contre un aristocrate en vue. L’intrigue corrompt tout ce qu’elle touche a Miliatidhes, le pouvoir y est, encore plus qu’ailleurs, un jeu auquel seul les plus habiles, les plus rusés et les plus sournois peuvent goûter. Vie et Mort n’ont pas court ici, ils ne sont que synonyme de grandeur et décadence. Il n’y a rien qui ne soit interdit aux grands de Miliatidhes, leur pouvoir les guides vers un pouvoir plus grand. Ce n’est pas leur droit que d’écraser leurs rivaux, c’est leur devoir. Un meurtre n’y est un crime que s’il échoue, un cambriolage n’y est pendable que si l’on est pris, la trahison y est un choix honorable lorsqu’elle permet de prendre l’ascendant sur ses pairs. Mais l’incompétence est impardonnable, c’est là la seule faute que les aristocrates ne pardonnent pas. Miliatidhes est une cité merveilleuse. »
Attribué au Prélat Haeton, Second fils de la maison Trisvae,
au cours d’une rencontre avec des émissaires de Molothlis



Le cabinet était plongé dans une semi pénombre, vaguement éclairé par le rougeoiement discontinu du feu qui crépitait doucereusement dans l’âtre d’une vaste cheminée en pierre. Les murs du salon était lambrissées de bois précieux, et a espace régulier y était suspendu des toiles, toutes peintes par les plus grands artistes qu’est connu la cité au cours des derniers siècles, enchâssées dans des cadres finement ciselés afin de mettre d’avantage en valeur les tableaux. De grandes étagères en bois sombre lustré, sur lesquels se reflétés la chaude lumière des flammes, étaient adossées aux murs de la pièce. Il ne se trouvait rien d’autre sur les rayonnages que d’innombrables livres a la reliure de cuir, et nombre d’entre eux était des ouvrages rares vieux de plus d’un siècle, bien que leur parfait état n’en laisse rien douter. Les murs de la pièce disposaient aussi de plusieurs torchères qui, pour l’instant, ne remplissait nullement leur office.
Pour tout autre mobilier, le cabinet ne disposait que d’un petit bureau disparaissant presque entièrement sous les documents et les notes manuscrites qui s’y entassaient ainsi que d’un vaste fauteuil situé en face de la cheminée. Le bureau était d’une facture quelconque, tout du moins en comparaison du reste de l’ameublement de la pièce, mais il remplissait parfaitement son office. Offrant une large surface de travail ainsi que cinq tiroirs équipés de serrures, il aurait permis a n’importe qui d’y travailler a son aise si il n’était pas si encombré de livres et de parchemin, rendant hasardeux chaque geste qui risquait de faire tomber quelque chose, rompant le fragile équilibre qui évitait l’avalanche.
Le fauteuil, par contre, était l’élément le plus remarquable de la pièce, principalement de par sa taille qui aurait permis à un géant de dix pieds d’y tenir à son aise. Le corps de ce siège était taillé dans une roche noire, qui avait été finement travaillé pour que chaque partie apparaissant sous les coussins soit couverte de bas relief représentant des êtres des strates inférieures, des démons mineurs. Les gravures semblaient se déformer sous la lueur rouge de l’âtre qui se reflétait sur les accoudoirs, donnant presque l’illusion que les créatures qui y étaient sculptées allaient prendre vie d’une seconde à l’autre. De nombreux coussins aux teintes chaudes, rouges, vermillon, pourpres, avaient été négligemment jeté sur lui, assurant a celui qui s’y installerai un parfait confort.
Actuellement, une femme s’y prélassait paresseusement. D’assez grande taille, ses longs cheveux blonds bruns s’étendaient sur les coussins. Elle était vêtue d’une longue robe noire a traîne laissant apparaître ses épaules, sous laquelle on pouvait entre apercevoir ses bottes. Autour de sa taille, tenant lieu de ceinture, elle portait une robuste chaîne aux maillons de faible diamètre, laquelle faisait environ cinq fois le tour de sa taille, a laquelle était suspendu une douzaine de clochette dorée. Pour tout autre ornement, elle n’avait qu’un mince collier de cuir serré autour de son cou. Elle redressa la tête et pris appuie sur son coude pour mieux fixer de ses yeux vert en amande son interlocuteur qui se terrait dans l’ombre a coté de la cheminée. De ses minces lèvres s’échappa en un souffle monocorde quelques mots ou l’on pouvait discerner un soupçon d’agacement.
« Est-ce tout ? »
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Chamyky
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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptyLun 26 Sep à 19:34

Impressionnant ! Incroyable ! C'est super, ...

ShadowKing a écrit:
...La justice applique son devoir à la lettre, compter l’or qu’on lui tend en sous-main et regarder ailleurs...

... et drôle, mais sérieux à sa façon !

thumleft thumright thumleft thumright thumleft thumright thumleft thumright Very Happy Very Happy

Et j'aime ces visions du monde si différentes (mais possibles) !
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ShadowKing




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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptyLun 26 Sep à 21:02

Pas possible pour longtemps, c'est quand même de l'Heroic Fantasy. ^^


La petite forme se tapit d’avantage, rabattant ses ailes membraneuses sur son corps, dans l’illusoire refuge que lui procurait l’obscurité. Le diablotin se fit le plus petit possible, cherchant au plus profond de sa mémoire une information qu’il avait dissimulée à la femme pour lui livrer dans une situation comme celle ou il se trouvait en ce moment même. Cherchant a gagner quelques instant, il minauda d’une voix croassante d’où suintait la terreur que lui inspiré son interlocutrice.
«- Maîtresse, j’ai…
-Est-ce tout ? » La voix s’était faite plus pressante cette fois. Le diable ne parvenait plus a détacher son regard des yeux verts aux regard perçant qui le fixés. Plus rien n’existait. Il n’y avait plus que lui, petite masse de chaire informe et tremblotante et ses yeux verts, si froid, si malveillant. Plus possible de penser, toute l’attention de la créature était accaparée par les yeux, rien d’autre n’importait. Pas même chercher une solution pour se tirer de là. Pas même plaire à la maîtresse. Pas même la menace de la punition qui ne manquerai pas de frapper si il avait fait perdre le précieux temps de la maîtresse. La peur que distillait ce regard avait fait perdre toute notion de temps au diablotin. Son esprit débile en était parvenu à la conclusion que tant qu’il fixerai les yeux, ils ne pourraient pas l’attaquer.
Finalement, son attention fut attirée par un autre détail, la maîtresse avait commencé à battre des doigts contre sa tempe, signe que sa patience était a bout. N’ayant plus rien à perdre, le diable redressa la tête et souffla d’une voix crispée
« Les membres du Haut-conseil et les connétables se réunissent ce soir dans la demeure du seigneur Hetorn. »
La maîtresse le savait sûrement déjà, mais cette confirmation le sauverait peut être. Les réunions du Haut-conseil était privés et tenues secrètes, mais chaque notable da la ville pouvait y assister et s’y mêler si il parvenait à savoir où et quand elles avaient lieu. La maîtresse avait cessé de faire montre de signe d’irritation, soulageant le diable qui s’était inconsciemment redressé. Il ne fut nullement surpris de la question qui s’ensuivit.
« Quel sera l’ordre du jour de la réunion ? »
Tout aussi important que d’être remarqué dans ces assemblées, preuves que l’on était assez influent pour percer a jour les secrets les moins jalousement gardé du Haut-conseil, il fallait savoir ce dont il comptait traiter pour éviter d’être pris en défaut sur un sujet important dont on ignoré tout. Le diablotin ne connaissait pas la raison de l’assemblée du soir, mais la présences des connétables, pour la plupart issues de famille de la bourgeoisie qu’exécraient tant les nobles, lui sembla un indice suffisant pour deviner la réponse.
« La guerre qui oppose nos armées au royaume de Rornak au nord-ouest » La maîtresse prit un air satisfait, le diablotin savait parfaitement que, comme tous les aristocrates de la ville, elle avait très largement fourni homme et matériel au royaume d’Inervale. Profitant de son retour dans les bonnes grâces de sa maîtresse, le diablotin, poussé par sa cupidité, entreprit comme a l’accoutumée d’obtenir une gratification en échange de ses services. Parfaitement inexpressive, la femme saisit une opale noire de la taille d’une phalange dans une bourse posée à coté d’elle et la lança au pied du diablotin qui la regarda incrédule, ne comprenant pas ce que sa maîtresse attendait en offrant a un démon quelque chose d’aussi banal qu’une pierre précieuse. Ses pensées furent interrompues par un simple mot lâché a mi-voix par la femme.
« Raté »
Avant que la créature n’est eut le temps de réagir, la pierre avait disparue dans le sol et le diablotin avait été plaqué au sol par des filaments d’énergie brute. Tout autour du diable, le sol avait pris une teinte noirâtre et commencé à être agité de remous alors que la créature coulait lentement en émettant de petits cris stridents. La femme observait la scène et se délectait des vaines tentatives du diable qui essayait de s’arracher de l’étreinte qui l’entraînait sous la surface du sol. Bientôt, le diablotin avait totalement disparut et le phénomène cessa, ne laissant nulle autre trace de se qui venait de se produire qu’une opale abandonnée dans l’ombre. La femme se leva et ramassa la gemme. D’un geste, elle amena la pierre a hauteur de son collier qui l’absorba immédiatement, transformant ce qui était juste la une simple bande de cuir en un ornement de pacotille.
« -Apprend, mon si serviable ami, que le seigneur de Molothlis, est actuellement dans notre ville. Peu en sont au fait, et personne ne comprend ce qui peut pousser le maître d’Innervale à venir incognito dans une cité-libre de son territoire. Si tous ceux qui se présentent ce soir au conseil n’ont que des espions aussi navrant que toi, des têtes vont tomber… Ne maudit pas ton sort, être enfermé dans cette pierre te donnera l’occasion de mieux me servir que tu ne l’as jamais fait. »
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ShadowKing




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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptySam 8 Oct à 23:02

Une fois ces précisions ajoutées, la femme retourna s’installer dans le fauteuil et se mit à parcourir d’un doigts les gravure de l’un des bras du siège. Elle fut rapidement interrompue par l’ouverture d’une petite porte, dans un coin de la pièce, par laquelle entra un serviteur au regard vide qui dit, machinalement et effectuant un geste sans enthousiasme en direction du couloir dont il venait
« Tout est prêt pour votre départ Dame Elyvian, nous n’attendons que votre bon vouloir. »


***

Loteld Findoigts courrait à perdre haleine dans les ruelles sombres des faubourgs de la ville. Il avait plut à la tombée de la nuit, des flaques s’étaient formées entre les pavés inégaux et le sol glissait. Plusieurs fois, Loteld avait manqué de tomber, ne se rattrapant que de justesse. Derrière lui, les ténèbres engloutissaient les passages de traverse qu’il avait mis des années a découvrir au cours des innombrables poursuites que lui avaient livré les soldats de Miliatidhes après les rapines qui le faisaient vivre.
La traque avait débuté près d’une heure plus tôt, dans les quartiers marchands de la cité, alors qu’il venait de fracturer la serrure d’une échoppe dans une rue dérobée. Un bruit de pas dans une ruelle voisine avait attiré son attention. Il connaissait cette partie de la cité mieux que quiconque, il savait qu’une telle agitation était inhabituelle. Au départ il avait pensé qu’il s’agissait de « collègues », des amateurs ou des recrues récentes d’une guilde, qui cherchaient une cible facile. Sa première réaction avait été de se porter à leur rencontre pour les orienter rapidement avant que la garde ne remarque quelque chose. Seule la prudence qui l’avait poussé a s’approcher discrètement en longeant le mur lui avait permis de ne pas être atteint par un carreau d’arbalète. Mais malgré cela, que quelqu’un puisse se rendre compte qu’il s’approchait alors qu’il faisait appel à tous ses talents pour masquer sa présence, et que cette même personne arrive a tirer d’instinct dans sa direction, le manquant d’a peine quelques millimètres, c’était inconcevable.
Sitôt repéré, Loteld avait tourné les talons et pris la fuite en direction des murailles de la ville. Il n’avait ralenti le pas qu’à un seul moment, juste avant de quitter la ruelle où il s’était approché des hommes, pour apercevoir le premier d’entre eux qui se lancerait à sa poursuite. Et pour le voir, par tous les Dieux, il l’avait vu ! Et il se maudissait d’avoir eut la hardiesse de ne pas fuir à toute jambe avec un ennemi comme ça a ses trousses. Dire qu’avant de le voir franchir l’angle de la ruelle il avait sourit en entendant le bruit caractéristique des plaques de métal qui s’entrechoquent, preuve qu’une partie de ses poursuivant étaient vêtue d’armure lourde.
Dans un sursaut, Loteld força l’allure sur quelques dizaines de mètre encore avant de bifurquer a nouveau dans une ruelle à sa gauche. Immédiatement, il ralentit l’allure et après quelque pas il se glissa dans un soupirail au niveau du sol. Il se redressa en arrivant sur le sol inégal en terre battue couverte d’une couche de paille humide et pourrissante d’un réduit. Fouillant dans la paille, dégageant une odeur d’humus, il ne mit qu’une poignée de seconde à retrouver les barreaux qui étaient censées interdire l’accès a ce souterrain qu’il avait enlevé pour pouvoir s’y réfugier en cas de besoin. Il s’empressa de les mettre en place avant de quitter l’endroit par l’unique porte de la salle. Il traversa à grandes enjambées un long couloir rectiligne plongé dans l’obscurité avant de déboucher dans une petite pièce sommairement meublé éclairée par un lampe a huile posée sur une table.
L’image du premier homme qui avait franchi l’angle de la ruelle ne quittait pas les pensées de Loteld. Presque totalement recouvert par un lourd manteau a capuche, il n’avait pu clairement discerner que son bras gauche et, par un interstice qu’a découvert son manteau alors qu’il bifurqué, le haut de son plastron. Deux choses qui ne laissaient aucun doute sur l’identité de cet homme. La forme caractéristique du gantelet qui protégeait l’avant bras, et surtout les trois courtes lames a l’aspect osseux qui y été dressé, dirigées vers l’extérieur du bras, n’était utilisé que par les meilleurs officiers de l’ancien seigneur de Molothlis. La rumeur voulait que ces ces brassards aient été forgés et enchantés par l’ancien seigneur lui-même, et qu’il les ait offert aux guerriers qui avaient accepté d’aller seul capturer un ver noir dans les marécages aux dragons. Avec cette pièce d’armure, ainsi que le jeune dragon qu’il ramenait des marais, leur carrière au sein des armées de Molothlis était assuré.
Loteld se débarrassa rapidement de tout son équipement et le lança sur la table. Il ne conservait sur lui que ses vétements crasseux, et surtout sa courte épée. Il souffla la flamme de la lampe et, grâce à sa parfaite connaissance de la pièce, parvint jusqu’au coin où il avait entassé paille et couverture pour former un lit de fortune sans encombre. Il s’assit là et repensa à la suite de sa rencontre de la soirée.
L’apparence de la cuirasse était bien plus classique que celle des brassards, mais elle n’en révélait pas moins l’identité de ce guerrier. D’un noir de jais, décoré de liserais doré ainsi qu’une améthyste a la jonction de deux plaques, le possesseur de cette armure était devenu une légende au cours du siège de Sanlehan. Lorsque l’ancien seigneur avait déclenché la guerre contre tous les autres royaumes du continent, les trois généraux qui avaient sa confiance menèrent la guerre sur les terres de ses ennemis. Deux d’entre eux partir affronter les forces alliées des Royaume de Keene, de Gestur, de Terre-Levant, de Rornak ainsi que les Elfes de la haute Forêt au Nord Est. Le troisième, l’actuel seigneur d’Innervale, écrasa sans peine le Compté de Nambéo et les elfes d’Essalen et empêcha l’ennemi d’envahir le royaume une fois que l’alliance réussit a venir à bout des autres armées.
Etouffé par la distance et les obstacles, Loteld remarqua un bruit de pas dans la rue, un peu au dessus de l’endroit où il se trouvait actuelement. Il lui était difficile de juger si il s’agissait simplement d’un groupe de passant attardés, des gardes qui s’en revenaient d’une taverne où ils avaient fêté quelque chose ou l’un de ses poursuivants qui continué à le chercher. Il n’était pas inquiet, beaucoup avant eux avaient cherché à le retrouver, tous avaient échoués. Il esquissa un sourire en se remémorant toutes les fois ou il avait trompé la mort, c’était ce genre de situation qui rendait son boulot intéressant. Il se retourna en grognant et se posa une dernière question : que pourrait-il faire de ce qu’il venait d’apprendre ? Pour le moment il l’ignorait.
Mais une chose était sûre : le seigneur d’Innervale, le Prince Dragon Rarcyn Hildstar était à Miliatidhes.

***
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Chamyky
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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptyMer 19 Oct à 14:05

Toujours aussi bien thumleft !!!
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ShadowKing




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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptyVen 28 Oct à 22:52

La plupart des notables et des membres de la noblesse ayant été mit au fait de la réunion de ce soir se trouvaient à présent réunis dans un vaste hall à l’étage de la demeure du seigneur Hetorn, face à la imposante porte à double battant qui permettait d’accéder au balcon surplombant la salle ou se tiendrait la réunion du haut-conseil. Deux gardes en armure entrecroisés leurs hallebardes pour interdire le passage, obstruant la porte jusqu’au moment ou les maîtres de la cité se décideraient à permettre à leurs hôtes d’assister à la suite de leurs débats. Les personnes présentes s’étaient réunis par petit groupe et discutaient, cherchaient à soutirer des informations à un ami, à lancer un rival sur une mauvaise piste.

Elyvian se tenait à l’écart des conversations. Elle ne connaissait pas la plupart des individus présents, les personnes les plus influentes et riches de la ville n’étaient pas là. Les seuls visages qui lui étaient familier dans l’assemblée étaient ceux de Gringoire Jaest, qu’Elyvian préférait éviter depuis qu’il s’était décidé à la courtiser et de Sath Vaurg, le fils d’un des plus puissants seigneurs de la cité qui était en bonne place pour entrer au Haut-conseil si un de ses membres venait a disparaître. Gringoire Jaest semblait fort pris par la discussion a laquelle il participait, si bien qu’il n’avait, par chance, pas remarqué la présence d’Elyvian. Bien qu’étant trop loin pour entendre ce dont il pouvait parler, elle pouvait sans mal imaginer que lui et les jeunes nobles qui l’entouraient se vantaient sans doutes des derniers exploits, militaires ou amoureux, que leur talents leurs avaient permis de réaliser. Ce qui devait se résumer à fort peu de chose. Sath Vaurg était, comme à son habitude, entouré d’une foule de courtisan désireux de s’attirer ses bonnes grâces. La horde de flatteur qui suivait chacun de ses gestes était probablement composée d’êtres aussi médiocre que lui, s’ils avaient su que son père ne lui accordait plus le moindre crédit ils auraient tôt fait d’oublier leur grand « ami » pour trouver quelqu’un d’autre à assommer de leurs platitudes.

L’heure de la réunion approchait de plus en plus, si bien qu’Elyvian commençait à craindre de s’être trompé de lieu. Toutes les informations dont elle disposait indiquées que les sujets que le Haut-conseil devrait aborder ce soir serait important pour l’avenir de la cité, aussi était-il inconcevable que seul la bande de parvenu qui lui faisait face avait pu découvrir l’endroit où le conseil devrait avoir lieu. Anxieuse, elle avait portée la main à l’opale qui ornait son collier, le diablotin avait confirmé ce qu’elle avait appris elle-même quelques heures plus tôt, de la bouche de l’un de ses plus précieux alliés. Même pour les seigneurs les plus puissants de la ville, il n’aurait pas été possible de modifier l’heure et le lieu où ils devaient se rencontrer en si peu de temps, ou tout du moins, la grande majorité des autres nobles devraient se trouver ici avec elle. Un détail devait lui échapper.

Se remémorant tout ce qu’elle savait sur le seigneur des lieux, ce qui se résumait a peu de chose, le seigneur Hetorn, comme chaque membre du haut-conseil aimant le secret, Elyvian tenta de trouver a quelle moment elle s’était trompé. Cela faisait environ trois ans que Fillast Hetorn, si c’était là son véritable nom, avait rejoint le Haut-conseil. La façon dont il avait bénéficié de ce privilège n’avait jamais été portée a sa connaissance, malgré toutes les recherches qu’elle avait effectué a ce sujet. Sa famille c’était considérablement enrichie au cours de la guerre, sans pour autant parvenir à prendre une place si importante que d’autres notables de la cité. Jamais la lignée des Hetorn n’avait disposait d’un grand pouvoir politique non plus, et leur armée était l’une des moins bien fourni de tout Miliatidhes, autant de raison qui aurait du l’empêcher de siéger parmi les puissants de la cité. Pourtant, il avait obtenu le siège, désigné à l’unanimité de la centaine de citoyens qui avaient l’honneur d’élire les membres du Haut-conseil. Le nom de l’élu avait bien plus surpris que l’unanimité, le système totalement soumis à la volonté du Doge, qui pouvait à son gré empêcher de voter ceux qui s’opposaient à lui ou négocier les votes des indécis.

Elivyan sourit en pensant à ce système, si différent de ce que les autres cités, se disant libre, pratiquées. Au moins, à Miliatidhes personne ne pouvait remporter une élection par la corruption. Après avoir accédé au pouvoir, le seigneur Hetorn avait fait bâtir ce palais, qu’il voulait le plus grandiose possible, pour rendre gloire à la puissance de Miliatidhes et au royaume d’Innervale. Depuis, pratiquement rien de ce qu’il avait fait n’avait attiré son attention, bien que faisant partie du Haut-conseil il n’avait pas autant de pouvoirs que ses pairs, ou il était bien plus apte à agir dans l’ombre. Perdue dans ses réflexions, Elyvian remarqua tout de même Bregan Sathiste, un érudit qui avait durant longtemps était son maître. Elle partait d’un pas rapide en direction du couloir où elle l’avait vu s’engouffrer lorsqu’une vois derrière elle l’interpella. Faisant mine d’ignorer celui qui l’appelait, Elyvian bifurqua à son tour dans le couloir. Bregan l’attendait quelques pas plus loin, patientant les bras croisés.



Bon, on va pouvoir passer au choses sérieuses après ça. ^^
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Euregan
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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptySam 29 Oct à 9:51

Ah ben, c'est toujours mieux ! Continue (surtout si sa va enfin pouvoir commencer ^^). Bon faut vraiment que je m'y remette moi.
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Chamyky
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Chamyky


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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptySam 29 Oct à 10:37

Super, comme d'hab... (il va falloir que je cherche dans mon dictionnaire des synonymes d'autres mots pour "super"... Mr. Green )
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ShadowKing




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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir EmptyMer 2 Nov à 0:24

Alors qu’Elyvian arrivé au niveau de son ancien professeur, l’importun qui l’avait interpellé peu avant la rattraper à son tour. Il s’agissait de Gringoire Jaest. Comme à son habitude, il était vêtu d’un costume aux couleurs criardes ou était sertie de nombreuses pierres précieuses et portait un chapeau à large bord. Il effectua une large courbette, si basse qu’Elyvian dut se retenir d’empoigner une dague pour se débarrasser une bonne fois pour toute de lui, et se redressa avec un sourire benêt aux lèvres.
« Chère Elyvian, cela faisait si longtemps que l’on ne s’était vu que je commencé à craindre que vous n’ayez délaissé notre belle cité pour la capitale.
Elyvian détourna le regard et ravala la remarque qu’elle s’apprêtait à faire. Durant un instant, elle se demanda si ce n’était pas parce qu’elle ne lui ait jamais clairement exprimé son opinion à son sujet qu’il continuait à la suivre.
« Malheureusement non seigneur Jaest, beaucoup de chose retiennent encore mon attention à Miliatidhes, et je doit bien avouer que je n’ait nullement de temps à perdre à en parler avec vous. Si vous le voulez bien, je vais vous laissez retourner a vos mondanités, le seigneur Bregan et moi avons à faire. »
Le visage de Gringoire se rembrunit, il fit un petit pas en arrière et entreprit de riposter.
« Comme vous le souhaitez, bien que je ne comprenne pas pour qu’elle raison une personne de votre rang perd son temps à discuter avec un gueux, même s’il a quelque vague notions dans différents domaines. »
Satisfait de sa répartie, le visage de Gringoire reprit le masque habituel qu’il offrait à la vue de tous, un écoeurant mélange de bonne humeur et d’assurance, qui convenait bien mal au personnage. Bregan n’avait pas sourcillé à l’insulte, sans doute ne l’avait-il même pas relevé. Les nobles à Miliatidhes étaient trop sûr de leur supériorité pour admettre qu’ils avaient besoin d’autres personnes pour parvenir à leur fin, et pourtant ils employaient de très vastes réseaux d’agents. Malgré tout, les érudits tel Bregan était particulièrement mal vu, ils avaient trop de connaissance, et, qu’ils ne s’en servent pour tous ceux qui leur demandait ou pour un seul maître le résultat était le même : ils s’attiraient toujours des inimitiés chez ceux, nombreux, qui se sentaient lésés.
« C’est tout à fait cela seigneur, si vous le permettez maintenant, il est plus que temps que Dame Elyvian vienne perdre un peu de son précieux temps en ma compagnie. Il est des choses importantes dont je dois m’entretenir avec elle et, ceci n’incluant guère les orgies et les bordels dont vous êtes coutumiers, je crains que cela ne vous intéresse que fort peu. »
Gringoire vira à l’écarlate. Il devait être le seul dans la cité à ignorer que ses frasques étaient connues, même par ceux qu’il appelé les « gueux » et que bien d’autres choses encore plus honteuses à son sujet était abondamment dévoilé par ses rivaux. Avant qu’il n’ait pu trouver quelque chose à répondre, Bregan avait tourné les talons et était parti, entraînant Elyvian dans son sillage. Une fois suffisamment éloigné, Elyvian prit la parole
« Vous n’auriez pas du l’humilier, c’est un imbécile mais sa famille est influente »
Bregan haussa les épaules et sourit
« Tu avais envie de le faire, depuis bien longtemps. Si ça n’était pas encore fait c’est que tu as encore besoin d’être en plus ou moins bon terme avec lui.
-Pas exactement. Sa famille pourrait me servir un jour ou l’autre mais je doute qu’il survive jusque la.
-Pourquoi pas ? Les assassinats sont tolérés dans plusieurs cas. Tant qu’il s‘agit d’une vengeance ou que l’on est pas pris, personne ne s’en souciera. Sauf sa famille peut être, encore qu’il entache tant sa réputation qu’il ne serait pas surprenant que se soit l’un de ses proches qui le fasse éliminer.»
Tout en discutant, ils était parvenu jusqu'à l’aile ouest du la demeure, la plus luxueuse de toute, celle où le seigneur Hetorn vivait et recevait ses plus prestigieux invités.
«-Pourquoi me conduire ici ? Rarcyn Hildstar est en ville, je le sais parfaitement mais il ne me semble pas qu’il soit possible d’organiser une réunion dans cette partie du bâtiment, les salles n’y sont pas assez vastes
-C’est exact, c’est pour cela que les indésirables patientent sagement devant la salle où se déroule d’habitude le conseil. Ceux qui doivent assister aux débats seront là, le Haut-conseil n’avait pas envie de s’encombrer de nobliaux pour une cession importante.
-Le seigneur Hildstar sera présent ?
-Voyons Elyvian, il n’y a pas que la présence de notre souverain qui justifie des mesures exceptionnelles. Non, je ne pense pas qu’il se trouve dans ce palais, il s’est donné trop de mal pour que l’on ignore sa présence en ville.
-Organise t’on la réunion ici dans l’unique but d’écarter les gêneurs, ou également, exceptionnellement, pour laisser libre la place qui revient de droit au Seigneur de Molothlis. »
Elyvian avait volontairement insisté sur le mot « exceptionnellement », elle ne se montré pas dupe de ce qui se tramait ici. Habituellement, le conseil était accessible a tous, mais surtout, seul y siégeait les huit membres du conseil et le Doge.
-Disons que les deux possibilités se valent. Mais il ne fait pas de doute que cette fois personne n’oubliera qu’il est indispensable de réserver un siège à notre Seigneur au conseil, chose que nous avons oublié depuis fort longtemps.
-Sais-tu ce qui nous vaut l’honneur d’accueillir notre seigneur à Miliatidhes ? Encore que s’il se montrait au grand jour l’on pourrait user de ce terme à plus juste titre.
-Peut-être vient-il vérifier qu’on lui réserve bien un siège au Haut-conseil ! » Puis, quittant le ton de la plaisanterie. « Cette visite n’a certainement rien d’une visite de courtoisie. Si quelqu’un sait ce qu’il vient faire ici, il se gardera de le dire. »
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Fhawn




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MessageSujet: tape ton sujet dans cette cas   Les larmes de Saphir EmptyMar 24 Juin à 14:08

Tu devrais essayer de faire éditer ses textes, c'est mieux écrit que certain écrivains ! Sans rigoler.
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MessageSujet: Re: Les larmes de Saphir   Les larmes de Saphir Empty

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