Bon alors c'est l'histoire d'un type qui est envoyé, avec une escouade, en mission spéciale pour tuer un général adverse dans une immense cité.
Avec 5 des hommes qui m'étaient assignés, je passais par les égouts de la Cité, qui se déversaient à quelques kilomètres de là. Pendant plusieurs heures nous cherchâmes notre chemin dans ce dédale répugnant. Nous atteignîmes enfin une bouche d'égout débouchant sur la ville. Je faisais signe à un de mes hommes d'ouvrir la bouche d'égout.
Il jeta un coup d'oeil et se hissa hors de la bouche d'égout. Il courait, plié en deux vers l'immeuble le plus proche quand une bande de Rebelles surgit d'on ne sait où et lui sauta littérallement dessus. Après l'avoir bien réduit en charpie ils foncèrent sur la bouche d'égout que nous refermions. Au moment où ils l'atteignaient nous la refermâmes. Je fis signe à mon escouade de se disperser, mais nous ne pûmes faire que quelques mètres avant qu'ils ne la rouvrent et nous sautent dessus. Nous nous mîmes à courir encore plus vite mais j'entendit bientôt des coups de feu et des cris d'agonie de mes hommes.
Je continuais de courir lorsque, soudain, j'avisais alors une autre bouche d'égout. Je sorti précipitament et refermais du mieux que je pus la bouche d'égout.
Je m'enfonçais donc dans le labyrinthe que formaient les rues. J'entendit soudain du bruit derrière moi. Je vis des Rebelles à l'autre bout de la rue. Et ils m'avaient repéré ! Je me mis à courir comme un fou pour tenter de les semer. Mais après une brève course-poursuite ils m'encerclèrent. Je m'attendais à un corps à corps, mais là, à ma plus grande surprise, ils se mirent à tirer.
J'avisais alors une échelle sur ma droite et sautais dessus. je grimpais à toute allure, les balles filant autour de moi. Mais quand j'arrivais en haut et m'élançais sur les toits, un Rebelle en armure rouge et or surgit. Il ricana et me tira dessus avec son pistolet. Une balle atteignit mon oeil mais alors une chose étonnante se produisit. La balle n'atteignit pas le cerveau. Plus étrange encore elle ressortit et alla frapper de plein fouet le Rebelle ébahi. Il n'eut guère le temps de bouger que la balle était déjà, profondément enfonçée dans son crâne.
L'oeil droit explosé, je m'avançais, chancelant, sur les toits car j'entendais les autres Rebelles monter. Soudain le sol s'effondra sous mes pieds et je me retrouvais quelques mètres plus bas. Je m'évanouis alors, tétanisé par la douleur.
Lorsque je me réveillai, j'étais allongé à côté d'un feu. J'observais la pièce avec mon unique oeil. Elle n'était pas encore détruite et les étagères étaient remplies d'objets divers comme des livres ou des armes rebelles pour la plupart. Je me levais péniblement et attrapais un des livres. Son titre était "Tactica Imperium". Je le rangeais et me mis en devoir de lire les titres des autres. Il y avait de nombreuses pièces bien connues : "Liber Heresius", "Litanies de Foi", Livre de Saint Lucius" . . . J'entendis un bruit dans mon dos. Je me retournais vivement. Dans l'encadrement de la porte se tenait une ravissante jeune fille. Elle s'avança vers moi et me dit dans un Haut Gothic irréprochable :"Avez-vous faim ?"
Je restais un instant immobile, impossible de bouger face à tant de beauté. Je finis enfin par balbutier "Euh... Oui". Elle s'avança vers une étagère et me ramena un morceau de pain qui avait l'air moisi. Je le mangeais tout de même. Quand j'eus fini elle me dit :
-"Enlevez votre pansement
-Pansement, mais quel pansement ?
-Celui que vous avez sur votre oeil
-Oh"
Je m'exécutais. Elle regarda l'orbite vide avec suspicion puis me remis un autre pansement. Elle me demanda comment je m'étais retrouvé là. Je lui racontais tout. Quand j'eus fini, elle soupira : "Seul, vous ne parviendrez jamais à le tuer. C'est de la folie. Je vous accompagne". Avant que je n'ai eu le temps de protester elle me tendit mes armes et mon armure, attrapa un pistolet mitrailleur et un gourdin rudimentaire, composé d'un gros tuyau avec un écrou vissé au bout. Puis elle me fit signe de la suivre sans faire de bruit.
Voilà. La suite plus tard. Dites moi ce que vous en pensez.