Mick

Pourquoi m'être fourré là-dedans? Et qui aurait cru que j'assisterais à une invocation démonique, moi, Mick, simple écuyer? Tout ça pour obéir à un maître capricieux... Ah! si seulement je pouvais inverser nos places! Mais pour l'instant, il faut que je fasse quelque cjose; m'enfuir, ou tuer ce démoniste? Si je le tue, je pourrais être récompensé, et devenir quelqu'un d'important...
Le terrain est beaucoup trop dégagé, ça ne servirait à rien de lui foncer dessus. Pour l'instant il est trop concentré pour me voir, mais il ne me reste pas beaucoup de temps avant la fin de son invocation. J'arme ma fronde et lance le caillou au moment où un cercle de flamme entoure le mage démoniste. Ouf! Il tombe; ma pierre l'a déséquilibré, et il se consume dans le feu qu'il a fait apparaître.
Je hurle ma joie, remerciant les dieux d'avoir guidé ma main, quand une "voix" de tonnerre appelle mo nnom et propose d'offrir tout ce que je désire. Je pense automatiquement à devenir le meilleur guerrier de tous les temps. Quelle surprise que de me voir soudain équipé d'une armure d'écailles rouge sang complète, d'une épée à la ciselure étrange. << Ce n'est pas fini >> , tonne énigmatiquement la voix. Le silence reprend ses droits, et je m'évanouis.
<< Seigneur... Seigneur, vous allez bien? >>
Je me lève d'un bond. Oooh... j'ai grandi et grossi pendant la nuit... Les événements de la veille me reviennent, et je jette un oeil almentours, essayant de discerner le rêve de la réalité. Je suis toujours dans la clairière. Il fait beau, bien qu'un peu frais...
<< Seigneur? >> Je me retourne. C'est à moi que s'adresse cet homme? Je le fixe, hébété. Qu'est-ce qu'il s'est passé??? << Votre cheval est à côté. Vous avez dû faire une sacrée chute, non?
- Je ne sais pas... Je ne comprends rien... >> Ce n'est pas moi qui parle! cette intonation, cette voix!?
<< Venez au castel Launay, chez mon maître. Vous vous y reposerez. >> Je vais pour le suivre. << Et votre cheval? >> Je regarde la monture qu'il m'attribue. La bête me fixe de ses yeux où brille une lueur d'intelligence. Beau cheval, à la robe d'un noir satiné, harnachée complètement, et équipé d'un lourd carapaçon. Il se laisse monter, et nous prenons le chemin vers le castel Launay, fief de mon propre seigneur.
Le temps d'arriver au castel, je réfléchis à) toute cette histoire... J'ai juste voulu être un très bon guerrier, et me voilà entièrement changé, armé... Je suis devenu un chevalier qui dois avoir l'air des plus grands! Je ne suis donc plus écuyer! Je n'ai plus à obéir à d'autres ordres que les miens! Il va falloir que je cache mon visage au seigneur Nawsh, sinon, il va me reprendre... à moins que la magie m'ait tout transformé!
Au castel mon ancien collègue (que je ne connaissais pourtant pas) court appeler maître Nawsh. Je desselle, prends la tête du cheval entre les mains, et lui demande si tout ceci n'est qu'un rêve. Il me donne un coup de mufle peu violent, mais assez douloureux en réponse. Des serviteurs arrivent, m'escortent jusqu'au salon du maître des lieux, qui est attblé. Il se lève prestement en me voyant.
<< Sois le bienvenu en ma demeure, chevalier. Joins-toi à mon repas, et conte ton histoire. >> D'autres laquais viennent vers moi, attendant que j'enlève mon armure. Hésitant, je retire mon heaume, qui - je le découvre - est sublime, inspirant le respect à lui seul. Mon hôte ne montre aucun signe indiquant qu'il a reconnu son écuyer.
<< Qui es-tu donc, chevalier? Personne ne t'a annoncé, et tes armoiries me sont inconnues.
- Je suis Mick... Mickeridge... de Psiklont.
- Assieds-toi, je te prie. Où est Psiklont?
- Vous ne devez pas connaître. Je viens de si loin...
- Riga! du vin! Et va me chercher ce fainéant de Mick, qu'il s'occupe du cheval de mon invité! >> Je sursaute à mon nom, mais Nawsh ne s'en aperçoit pas. << Que me vaut l'honneur de vous rencontrer sur mes terres?
- Je suis comme qui dirait un chevalier errant, à la recherche d'aventures que je ne pouvais trouver chez moi.
- Et bien, je serai ravi d'accueillir un homme comme vous en mon castel. J'organise une partie de chasse demain, j'espère que vous serez des nôtres... En attendant, je dois voir de mes amis. Si vous voulez bien m'excuser, une servante va vous conduire à vos quartiers.
- Merci, seigneur... ?
- Seigneur Paul de Nawsh. Bonne journée, chevalier Mickeridge. >>

cette histoire n'est pas de moi, mais d'un ami qui se pseudonymise Icator Forn (il veut garder l'anonymat, ), et qui -s'il a le temps et l'autorisation du dieu de ce forum- reprendra la suite. en effet, je préfère arrêter là, parce que ça devient à la limite "interdit aux moins de 18 ans" (vous avez lu Emmanuelle?)
ps2: voir un jour sur son blog (en construction)

Euh . . . Je ne connais pas. Et il est inscrit sur ce forum ? C'est dommage que sa devienne limite, sa avai l'air pas mal, et j'aimerais bien savoir se qui c'est passé.

bonjour tout le monde. en effet, l'histoire devient un peu (??????) limite, mais j'avais pourtant prévenu "amrodan" de ne pas la mettre sur internet. en plus, elle n'est même pas finie!!! té... je peux essayer de continuer à l'internetiser en censurant les passages concernés, mais ça enlèverait toute cohérence. et puis j'ai trop de boulot en ce moment...
avec le recul, et un peu de cynisme, si un jour cette histoire est publiée, ça m'aura fait un "teaser" ici...

j'en ai marre! on avait écrit une histoire à 2 mains (ma droite et sa gauche) avec sieur Id, qui se passait en Terres du Milieu (maître de jeu et joueur assidu de ce jdr), ET JE NE LA TROUVE PLUS!!!!!! beaucoup plus soft que mick, et plus comique, avec un scénario de base (!!!). remuer mon appart pour mettre la main dessus ne sera pas tâche aisée!

Je suis exactement du même avis qu'orse !..

bonsoir! merci ô divinité de l'administration forumique! je vais mettre la suite plus tard alors, et libre à vous trois (toi, orse et amrodan) de corriger/ censurer?

pour moi, c'est pas de problème

Il part enfin pour être remplacé par une mignonne domestique, aux yeux noisette et aux courbes diaboliques. Je l'avais déjà croisée quelques fois, mais les écuyers ne doivent pas l'intéresser... Par contre, avec ce nouveau corps et ce rang, elle m'invite si intensément du regard que je ne saurais refuser... Elle m'accompagne à ma chambre tout en me lançant des regards gourmands. Oh, mon cher Mick! tu vas te régaler!
(ADIDAS)
Elle me précède en entrant. Je referme doucement la porte, la vérouille sans faire trop de bruit, et désolé pour la censure, mais j'espère que vous comprenez se qui se passe.
Satisfaite, elle s'en va, me donnant à nouveau rendez-vous pour ce soir. Je me fais chauffer de l'eau en cuisine pour un bain, ajoutant pour plaisanter de me chercher une bonne masseuse. Aux regards du peuple des fourneaux, il me semble qu'ils ont pris la plaisanterie au premier degré.
Enfin installé dans mon baquet, avec une excellente masseuse au dos, je repense aux événements de la veille. Il semble que je sois infatigable, fort comme un ours, agile... mais surtout, mon intelligence s'est acérée, et j'ai pris conscience de mon indépendance, ma singularité. Je suis homme parmi les hommes! D'ailleurs, la brunette parcourt autre chose que mon dos... C'est reparti pour Mickeridge de Psiklont!
Après d'amoureux ébats, l'eau s'étant refroidie, nous sortons du bain, et m'habille de braies noires et d'un pourpoint rouge, aux armoiries qui sont sur mon cheval. Je remercie ma nouvelle amante, lui promettant d'autres joutes dès que son mari lui permet... Quelque chose qui a également changé en moi et dont je me rends compte maintenant, est que je pense énormément au sexe... Un mot me revient sans cesse quand j'essaie de ne penser à rien: adidas.
Je vais voir mon cheval, qui -quelle chance il a!- est entre les mains de ma chère collègue Chrissie. Elle n'a pas vu Mick depuis hier, et elle ne le verra plus du tout sans doute...
<< Chrissie? appelé-je.
- Seigneur?! nous avons été présentés?
- Quel malcourtois fais-je! Mickeridge de Psiklont. Nawsh m'a dit que vous vous occupiez de Nécro.
(ADIDAS!!!)
- N'ayez point d'inquiétude, Mick et moi mettons beaucoup de coeur au travail, surtout pour une monture telle que v... votre cheval.
- Mais où est votre collègue, au fait? Votre seigneur l'a fait mander ce matin, et je ne l'ai pas encore vu. Enfin... son absence ne m'étonne outre mesure...
Pourquoi? me demande-t-elle, sur la défensive.
- Oh, c'est simple: avec un maître tel que Nawsh, ce clown ridicule, je partirais aussi! elle sourit, mais reste crispée tout de même. Nécro est-il bientôt prêt? J'aimerais repérer les lieux.
- On le dirait impatient de faire un tour... Vos palefreniers prennent grand soin de lui, j'ai l'impression; il est parfaitement pansé, ses fers sont d'une facture inégalée, et il respire la santé! dit-elle avec admiration.
- Oui, j'ai de la chance. Mais comme mes amis sont restés au pays, je vous le remet en toute confiance. Sur ce, je vous reverrai à mon retour. Salutations, damoiselle, et mercy. >>
Chevaucher Nécro revient à chevaucher le vent; il est tellement rapide! En plus, il a compris où je voulais réellement aller: voir le vieil ermite de la forêt, que Paul de Nawsh m'avait envoyé congédier de ses terres. Si cet ermite est le devin que l'on raconte être, il pourra me dire pourquoi je suis devenu "Mickeridge".

orse : j'espère que la censure n'enlévera pas de charmes à cette histoire (pardonnez le méchant jeu de mot)